Le Mont-Valérien a été le principal lieu d’exécution par l’armée allemande sur le territoire français pendant la Seconde Guerre mondiale. Les hommes qui y ont été fusillés, parce qu’ils étaient résistants ou otages, juifs, communistes, étrangers, sont autant de rappels à notre histoire qui font naturellement de ce site un Haut lieu de la mémoire nationale.

Après la guerre, le site est choisi par le général de Gaulle pour honorer la mémoire des Morts pour la France de 1939 à 1945 ; il y inaugure le Mémorial de la France combattante le 18 juin 1960.

Le parcours de visite du mémorial du Mont-Valérien présente les différentes histoires du site ainsi que les mémoires qu’il véhicule. Le parcours historique revient sur l’évolution des politiques répressives et de persécution, le « Parcours du Souvenir » permet de suivre celui des fusillés : leur arrestation, leur transfert au Mont-Valérien depuis les prisons et camps de la région parisienne et leur exécution dans la clairière, où quelques 1 000 hommes ont été assassinés, en marquant la chapelle dont les murs gardent encore la trace des graffitis gravés par des condamnés et la clairière des fusillés.

Enfin, la découverte du mémorial de la France combattante, érigé en 1960 à l’initiative du général de Gaulle, permet d’évoquer le thème de la construction des mémoires françaises et européennes de la Seconde Guerre mondiale.

La visite du mémorial du Mont-Valérien permet de mieux comprendre ce que fut la répression allemande, la collaboration française, et quel était le parcours de ceux qui « aimaient la vie à en mourir ».